Tous les fonds statutaires et les investisseurs en capital-risque ont été débloqués, avec 67 fonds, y compris les fonds de loterie, désormais autorisés à investir dans le capital-risque.

Un cadre juridique a été établi pour permettre à tous les fonds statutaires existants en vertu de la Loi nationale sur les finances de participer aux investissements de capital-risque et aux contributions aux fonds de capital-risque.

Suite à l'adoption par l'Assemblée nationale de l'amendement à la loi sur la promotion des investissements de capital-risque (loi sur les investissements de capital-risque), le nombre de fonds statutaires éligibles à l'investissement a été considérablement augmenté, passant de 44 à 67. Cette mesure accroît significativement les sources de financement nécessaires pour atteindre l'objectif gouvernemental de 40 000 milliards de wons coréens en matière d'investissements de capital-risque et devrait injecter de nouvelles liquidités dans l'écosystème du capital-risque, qui a peiné à obtenir des financements.

L'élément central de cet amendement est l'élargissement du champ d'application des fonds éligibles à l'investissement dans les sociétés de capital-risque ou les fonds de capital-risque à l'ensemble des fonds relevant de la Loi nationale sur les finances. Auparavant, seuls 44 fonds étaient autorisés à participer à des investissements de capital-risque dans le cadre légal, mais cette mesure lève cette restriction. Parmi les fonds nouvellement ajoutés figurent 23 fonds, dont le Fonds de remboursement des fonds publics, le Fonds de la loterie, le Fonds de gestion des déchets radioactifs, le Fonds de promotion du marché des petites entreprises et le Fonds national de gestion des biens immobiliers. De fait, tous les fonds statutaires disponibles sont désormais éligibles à l'investissement de capital-risque.

Cette révision législative répond à des demandes de longue date émanant des secteurs du capital-risque et des startups. Les organisations concernées, notamment la Korea Venture Business Association, ont toujours plaidé pour un investissement obligatoire des fonds publics afin de revitaliser l'écosystème du capital-risque. Si l'amendement ne contient pas la disposition relative à l'investissement obligatoire espérée par le secteur, il instaure néanmoins des mécanismes institutionnels pour répondre à ce besoin. Une nouvelle clause stipule explicitement que le ministre des PME et des Startups est habilité à demander aux sociétés de gestion de fonds d'investir dans des associations de capital-risque et exige de ces dernières une coopération active, sauf circonstances exceptionnelles.

D'un point de vue industriel, cette mesure représente un tournant majeur pour remédier à la pénurie de fournisseurs de liquidités (FL) pour les fonds de capital-risque. Le ministère des PME et des Startups a déjà créé le « Fonds de première étape pour les FL » et s'emploie activement à attirer des fonds publics qui n'ont pas encore investi dans le capital-risque. Ces initiatives, conjuguées à la mise en place d'un cadre juridique, devraient accélérer l'afflux de fonds publics sur le marché du capital-risque.

En août dernier, avant même la révision législative, le Fonds d'assurance-commerce a ouvert la voie en décidant d'investir 20 milliards de wons dans son premier fonds de capital-risque. Il s'agissait du premier investissement de ce type depuis la mise en place du système de mutualisation des investissements des fonds de pension en 2001. Les 20 milliards de wons du Fonds d'assurance-commerce ont été complétés par 20 milliards de wons provenant du Fonds mère afin de constituer un fonds mère de 40 milliards de wons, un sous-fonds final de 57 milliards de wons devant être créé. Cette révision, qui clarifie les modalités d'investissement de l'ensemble du fonds, devrait inciter d'autres fonds à suivre cet exemple.

En définitive, cette révision de la loi sur l'investissement en capital-risque permettra de faciliter le financement des jeunes entreprises et de soutenir leur croissance en diversifiant les sources de financement. L'autorité du gouvernement pour solliciter proactivement des investissements étant désormais juridiquement contraignante, on s'interroge sur sa capacité à inciter les fonds à gestion prudente à diversifier leurs portefeuilles en y intégrant l'investissement en capital-risque, une nouvelle classe d'actifs.